LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP.

Un tiers des salariés de la Grande Région vont bosser la peur au ventre

Selon une enquête, la crise a des répercussions directes sur le travail quotidien des actifs: crainte d’être mis à la porte, baisse de leur activité et augmentations des tensions dans l’entreprise.

Sans surprise, 7 salariés sur 10 reconnaissent percevoir les effets de la crise dans leur vie professionnelle contre seulement 3 sur 10 qui déclarent que leur travail n’a pas changé selon une étude menée par Monster au Luxembourg sur un échantillon de la population active de la Grande Région.

Comment ces transformations se manifestent-elles? La peur tout d’abord: près de 30% des personnes interrogées indiquent qu’elles craignent de perdre leur travail, les annonces de réductions d’effectifs bourgeonnant dans tous les secteurs économiques. Autre conséquence de la crise, 17% des salariés reconnaissent aussi travailler moins du fait d’une baisse d’activité dans de nombreuses branches.

Résultat de cette pression, près de 23% d’entre eux avouent travailler dans une ambiance tendue. Le climat ne favorisant pas les relations de convivialité avec les collègues. De là à parler de morosité chez les salariés de la Grande Région…

MC/lessentiel.lu