Les Eurostamp postés à la frontière
Les Eurostamp postés à la frontière
Des grévistes en travers de la route, sur la frontière franco-luxembourgeoise.
Deuxième jour de grève du côté de chez Eurostamp. Les yeux sont cernés mais la volonté de se battre préservée. «Les gars se relaient la nuit pour le piquet de grève, mais c’est dur on nous interdit l’accès aux toilettes, de même que la partie restauration », explique Mustapha Halal de l’intersyndicale. Le climat devient de plus en plus pesant. La direction effectue des constats d’huissier quant aux va-et-vient des grévistes, et leur refus de laisser pénétrer les matières premières sur le site.
Hier matin, peu après 9 h, les Eurostamp ont repris leur véhicule afin de renouveler une opération escargot sur la RN 52. Vers 10 h, ils ont stoppé le cortège, toujours sous une discrète "escorte" policière, à Longlaville, à 100 mètres de la frontière franco-luxembourgeoise. Objectif : distribuer des tracts aux automobilistes. Ils étaient notamment entourés du maire de Villers-la-Montagne François Boudot, des élus communistes comme Adrien Zolfo ou Roger Corbellotti, premiers magistrats de Saulnes et Longlaville. Le collectif du Parti communiste a adressé un témoignage de solidarité concret envers les grévistes en leur remettant une somme d’argent.
Côté automobilistes, et ils sont légion à deux pas des stations services de Rodange au Grand-Duché, il ressort une certaine empathie vis-à-vis des grévistes. Du petit signe de la part du conducteur de la Mercedes S au «On a déjà connu ça… Allez les gars ! » du chauffeur d’une plus modeste Renault Clio.
L’après-midi, une nouvelle opération escargot en direction de Villers-la-Montagne a donné lieu aux désormais classiques bouchons. Impossible, hier, de passer au travers de la toile tissée par les grévistes.
Hier matin, peu après 9 h, les Eurostamp ont repris leur véhicule afin de renouveler une opération escargot sur la RN 52. Vers 10 h, ils ont stoppé le cortège, toujours sous une discrète "escorte" policière, à Longlaville, à 100 mètres de la frontière franco-luxembourgeoise. Objectif : distribuer des tracts aux automobilistes. Ils étaient notamment entourés du maire de Villers-la-Montagne François Boudot, des élus communistes comme Adrien Zolfo ou Roger Corbellotti, premiers magistrats de Saulnes et Longlaville. Le collectif du Parti communiste a adressé un témoignage de solidarité concret envers les grévistes en leur remettant une somme d’argent.
Côté automobilistes, et ils sont légion à deux pas des stations services de Rodange au Grand-Duché, il ressort une certaine empathie vis-à-vis des grévistes. Du petit signe de la part du conducteur de la Mercedes S au «On a déjà connu ça… Allez les gars ! » du chauffeur d’une plus modeste Renault Clio.
L’après-midi, une nouvelle opération escargot en direction de Villers-la-Montagne a donné lieu aux désormais classiques bouchons. Impossible, hier, de passer au travers de la toile tissée par les grévistes.